Jeudi 3 octobre, 95% des instituteurs d’Aubervilliers ont fait grève contre la réforme des rythmes sclolaires (Aménagement des Rythmes Éducatifs, dite ARE... areuuh !), avec un soutien notable des personnels, animateurs et parents d’élèves. Résultat, les 2 tiers des écoles de la ville étaient fermées, certaines carrément bloquées ou occupées.

C’est donc sans attendre le réveil des écoles parisiennes qu’Aubervilliers s’est lancée dans un bras de fer contre Peillon et le gouvernement. On se souviendra qu’à Paris, seules Sud éduc et la CNT avaient appelé à une grève pour le premier mercredi de la rentrée, une grève suivie mais lâchée par les structures syndicales majoritaires.

Les récentes assemblées instit/personnels/parents d’élèves d’Aubervilliers annoncent déjà une autre journée de grève avant les vacances scolaires.

À Paris, une assemblée de 200 instits, réunis ce mardi 8 octobre, semblait donner quelques signes offensifs, appelant même à un mouvement de grève pour après les vacances. Reste à voir s’ils feront céder les syndicats frileux, et leurs capacités à articuler un mouvement de pair avec les autres travailleurs des écoles.