S, inculpé dans l’affaire de Limoges et perquisitionné déjà le 1er juillet 2020 dans l’affaire des voitures du SPIP d’Amiens a été embarqué pour Lille où il a été plaçé en garde à vue pendant 30h avant d’être libéré sans suite après avoir gardé le silence.
Un smartphone, un téléphone et un ordinateur portable saisi lors de la dernière perquiz de la PJ d’Amiens et qui venait tout juste d’être restitué par la juge d’instruction d’Amiens a été re-saisie à l’appart par la DGSI de Lille.
Par ailleurs les barbouzes de la DGSI sont allés piocher des petits carnets saisis par la PJ et qui devaient être rendus à S. directement au service des scellés d’Amiens.
Ce sont quelques noms d’agents de la DGSI présents sur ces carnets qui auraient provoqué toute cette mascarade.
La DGSI dans sa légendaire compétence et son grand sens de la coopération avec les autres services, semble ignorer la présence malencontreuse d’une liste de noms de ces agents dans le dossier d’instruction de Limoges auquel S. a accès pour préparer sa défense.
