La répression d’État continue plus d’un an après l’action contre la sélection en master à Besançon !

6 personnes traînés devant le tribunal correctionnel pour l’occupation du Conseil d’Administration de l’université de Franche Comté.

2e volet - l’État n’en a pas fini avec son acharnement : après les comparutions du 8 mars dernier, six personnes doivent comparaître devant le tribunal correctionnel de Besançon pour l’occupation du conseil d’administration de l’université de Franche Comté du 14 février 2017. Les chefs d’inculpation vont de « dégradations en réunion », « rébellion » jusqu’à « séquestration » pour trois d’entre eux. Leur but était alors d’empêcher les directions d’universités de voter, dans l’ombre des salons, le renforcement de la sélection en master.

Ainsi, la procureure générale de Besançon, Edwige Roux-Morizet, s’acharne à vouloir traîner devant la justice plusieurs personnes ayant participé à cette action. Au moment des faits, elle avait qualifié les occupant.e.s de « terroristes » : pourtant, ce type d’action s’est (re)produit dans d’autres universités à la même période et n’a non seulement pas été qualifié de « terroriste » mais n’a, de plus, pas été réprimé avec la même violence, ce qui prouve le caractère disproportionné de ce procès. Comble de l’ignominie et de la mythomanie, la procureure avait osé parler d’une direction « séquestrée » et d’un élu du Conseil d’Administration « molesté », versions contredites par de multiples témoignages d’autres membres présent.e.s.

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Mots-clefs : luttes étudiantes

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