[Montpellier] Ligue du Midi / Les Brigandes : l’amour au grand jour !

Le mardi 5 décembre Richard Roudier [Ligue du Midi] et un de ses rejetons, Olivier, étaient convoqués au TGI de Montpellier. Le soutien public et appuyé des Brigandes fait évènement. Repris du site d’info et de luttes Le Pressoir.

Le mardi 5 décembre Richard Roudier et un de ses rejetons, Olivier, étaient convoqués au TGI de Montpellier pour répondre de « dégradations » dans les locaux du RAIH (Réseau Accueil Insertion Hérault).

Pour ce vieux militant d’extrême droite, adepte de la chaîne de vélo et du coup de poing, cette association montpelliéraine, qu’il qualifie de « collabo », a le grand tort de s’occuper des migrants mineurs isolés. Faut dire que question « collaboration » la famille idéologique de Roudier se pose un peu là. Circonstances aggravantes pour lui, elle touche des aides du département. Et les Roudier ne veulent pas payer pour des « étrangers ».

Donc dans une action punitive, ouvertement revendiquée et destinée surtout à faire sortir sa ligue du ghetto fasciste, ce « lanceur d’alerte », « psychopathe », comme il se qualifie, sa famille et ses affidés ont investi le 30 juin dernier, « courageusement », à une dizaine, le petit local de cette association, éructé leur aigreur franchouillarde sur les étrangers et mis le souk, pardon le bazar, pardon le désordre dans la boutique.

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Reconnues par quelques uns, l’accueil fut bruyant. Cela les a ravi les Birgandes (et les brigands), d’être enfin reconnues. Quand on fait dans le spectacle, la reconnaissance, même quand ça passe par des insultes et des moqueries, ça compte.

Recherche de notoriété confirmée par l’insistance qu’ils et elles ont mise à la sortie de l’audience à rechercher les caméras et les appareils photos. Avec ou sans masque, la lumière leur manque !

Après avoir chanté en septembre, à la fête de la Ligue de Roudier, les voilà admises sur la photo de famille. Cet affichage médiatique, aux côtés de ce que les identitaires font de plus « bouroune » et brutal dans le midi, interroge.
Opportunisme ? Changement de stratégie ?

Car la fable servie dans les hauts cantons et surtout à la Salvetat sur Agout, depuis des mois, était qu’elles et ils n’étaient pas d’extrême droite, mais juste de saines jeunes femmes et sains jeunes hommes, propres sur eux, un peu traditionalistes certes, mais amoureuses et amoureux des sixties.

C’est vrai que le groupe (entre 20 et 30 personnes avec enfants) est maintenant largement démasqué et identifié par les antifascistes et en particulier par ceux des Hauts Cantons.

Ils et elles ont fait de toute évidence le choix d’apparaître à tous, pour ce qu ’elles et ils sont depuis toujours : des adeptes d’un néo fascisme enrobé d’une phraséologie New Age, localiste et écolo .

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