Paris 15 : Suicide d’un infirmier sur son lieu de travail

Un infirmier s’est défenestré du 8e étage de l’hôpital Georges Pompidou dans la nuit du 5 au 6 février.

« Combien leur faut-il de morts pour mettre fin à la maltraitance institutionnelle ? » demande le communiqué du Syndicat national des professionnels infirmiers (SNPI). « Les conditions de travail se dégradent un peu partout. La pression devient trop rude sur des professionnels que l’on pousse à bout », affirme Thierry Amouroux, secrétaire général du Syndicat national des professionnels infirmiers (SNPI) CFE-CGC, dans le communiqué. Joint par L’Express, il affirme que « ce suicide est clairement en lien avec ses conditions de travail », puisque l’infirmier est « venu se défenestrer sur son lieu de travail alors qu’il était en repos ».

Le suicide lié au travail ne semble guère faire de doutes. Le syndicat Sud Santé AP-HP a publié un communiqué net sur ce point :

Le 6 Février 2017 au matin nous apprenons le suicide d’un collègue de l’HEGP. Contrairement à ce que l’on peut lire déjà ici et là, quand notre collègue revient sur son lieu de travail alors même qu’il est de repos, qu’il prend le soin de revêtir sa tenue de travail avant de se jeter du 8e étage, il s’agit bien du suicide d’un hospitalier, il s’agit du suicide d’un infirmier, il s’agit du suicide d’un travailleur... Le message est clair et nous ne souffrirons d’aucune espèce de négation à ce sujet

Le cas n’est malheureusement pas isolé sur cet hôpital à tel point que même Martin Hirsch avait dû admettre à demi-mot des cas de harcèlement...

Lu sur L’express

Mots-clefs : souffrance au travail
Localisation : Paris 15e

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