Rassemblement géant à Place des Fêtes, dimanche !

Le Dimanche 17 mars : ne rentrons pas chez nous ! Repartons à la conquête de nos places et de nos ronds-points. Nombre de Gilets Jaunes auront parcouru plusieurs centaines de kilomètres pour se rendre à Paris le 16 mars. Nous vous invitons tou.te.s à prolonger le week-end et à nous rejoindre dimanche à Place des Fêtes, Paris 19e, à partir de 13h, pour une Fête Géante dans la joie et l’euphorie, et pour affirmer notre droit à construire des lieux de partage et de solidarité. Le 16 mars est un commencement.

Macron salue chaleureusement la dignité du peuple algérien qui s’est soulevé pour reprendre en main la démocratie de son pays. En France, cette même révolte populaire ne reçoit de la part de l’exécutif que mépris et est sévèrement punie d’une inédite et inquiétante répression.

Après 10 jours d’existence sur la place, et sans avertissement, la cabane jaune située en plein Paris, est victime d’un harcèlement policier et administratif. Notre cabane a été rasée par les services de la Mairie en pleine nuit. Nos affaires personnelles ont été jetées à la benne.

Sur la vidéo de l’une des interventions, un gradé de la Police demande que « l’on dégage ce camp de merde ». Partout en France, nous rétablirons nos camps de merde.

Nous savons que notre cas n’est pas isolé. Depuis plusieurs mois, on évacue systématiquement les ronds-points et les places occupés.

La moindre cabane où se relaient des Gilets Jaunes est méthodiquement détruite, avec l’aide de plusieurs fourgons de CRS, et l’usage de la violence s’il le faut. La cabane de Commercy vient d’être expulsée et celle de Senlis détruite par les autorités.

Pourquoi un tel acharnement ? Pourquoi une telle démesure dans la répression ?

Parce que c’est sur les ronds-points et les places que nous tissons les liens forts qui nous unissent. Parce que c’est là que nous reprenons le pouvoir et construisons une véritable démocratie. Une journée d’échange et de débat sur un rond-point fait plus pour nous que dix ans de discussions en vase clos au Sénat ou à l’Assemblée Nationale.

Sachons-le, le pouvoir redoute plus que tout les liens qui nous unissent.

Ils ont peur de notre musique car elle nous galvanise.

Ils détestent notre joie car elle nous permet de lutter.

Le Samedi 16 mars sera un jour décisif. Toute la France converge à Paris pour lancer un Printemps social historique. Nous ne doutons pas de la réussite de cette journée.

Mais cela ne doit pas être qu’un ultimatum. Cela doit être un point de départ.

Le Dimanche 17 mars : ne rentrons pas chez nous ! Partons à la conquête de nos places et de nos ronds-points. Prenons le pouvoir concrètement.

Nombre de Gilets Jaunes auront parcouru plusieurs centaines de kilomètres pour se rendre à Paris le 16 mars.

Nous vous invitons tous à prolonger le week-end et à nous rejoindre dimanche Place des Fêtes, à partir de 13h pour une Fête Géante dans la joie et l’euphorie, et pour affirmer notre droit à construire des lieux de partage et de solidarité.

Musiciens, artistes, carnaval et danse, tout sera bon pour prolonger la fête !

Marquons le coup d’envoi du Printemps Jaune. Réoccupons les ronds-points, construisons des cabanes au cœur des villes, dans les banlieues et
les villages. A l’exemple de Saint-Nazaire, multiplions les Maisons du Peuple.

Dimanche 17 mars à Place des Fêtes, à partir de 13h soyons festifs, la joie est un acte de résistance.

Les Gilets Jaunes triompheront !

Localisation : Paris 19e

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