Welcome in 2018

Bonne année aux crevars de la ligne 13, aux punks dadas nostalgiques du Cabaret Voltaire, au rémouleur de temps qui lansquine sur les managers, aux chats mutilés de la gare de l’est, à l’homme qui a aimé Karen Bach, aux poseurs de parquets sous thymo-régulateurs, aux P5 du contingent, aux rouleurs de vagues enchristés, à Zampano le briseur de chaînes, aux têtes d’épingles, aux hommes de givre, aux femmes-fouet, au serpent violet à tête trilobée, à Tod Browning, aux derniers vitriers, au cancre sous ritaline enfoui dans la lecture du Feu Follet, à tous ceux qui s’emmerdent en famille, au teddyboy sudiste qui ne peut s’empêcher de swinger sur Cab Calloway, au vagabond des limbes en descente d’acide, aux djinns partisans de l’action directe, à l’enseignante qui s’avance masquée, au samouraï sans maître qui entend le rester, à l’âne Balthazar ressuscité, aux resquilleurs qui pratiquent la philosophie du chien, à celui qui saura séquestrer son patron en récitant Moravagine, à l’ange exterminateur au visage de craie, aux chiffonniers, aux travailleurs de la nuit, à Wanda et ses sirènes, à Panama Al Brow, au peuple de la faim et à tous les tailleurs d’aurore...

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