Sud éducation Paris se félicite de l’abandon du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes.
Cependant, nous tenons à préciser qu’il ne s’agit pas d’un cadeau du gouvernement comme on voudrait nous le faire croire, mais d’une victoire arrachée après 50 ans de luttes et de résistance !

Mais rien n’est fini : depuis quelques jours des milliers de policiers et gendarmes (plus de 3 000) sont en train de s’installer dans la région en prévision d’une expulsion de tout ou partie des habitant-es de la ZAD. Les villes de Nantes et de Rennes sont quadrillées par les forces de l’ordre. En 2014, les actions sécuritaires de l’État ont déjà tué Rémi Fraisse sur la ZAD contre le barrage de Sivens.

Sud éducation Paris condamne les opérations d’expulsions qui se préparent et tient à marquer sa solidarité avec les habitant-es de la ZAD et des alentours qui luttent contre ce projet et le monde capitaliste. La ZAD est à défendre : c’est un lieu de vie, de luttes et d’expérimentations.

Nous refusons la division faites ces derniers jours par l’État, et largement relayée dans les médias, entre « bon-nes » et « mauvais-es » opposant-es à l’aéroport. C’est le même épouvantail qui est agité lorsque le gouvernement fait la différence entre les « bon-nes manifestant-es » et les « mauvais-es casseur-ses ». Il sert à diviser les luttes et permet à l’État de frapper plus fort. Nous ne céderons pas !

Que ce soit dans les manifestations parisiennes ou dans le bocage, nous nous opposons à la répression qui s’exerce contre tou-tes celles et ceux qui luttent.

Nous appelons à participer aux rassemblements et manifestations qui ne manqueront pas d’être organisées ces prochains jours, à commencer par le rassemblement appelé hier à 18h au métro Belleville.

Vinci a dégagé, vive la ZAD !