Conseils de 1er mai, la Legal team de Paris-IDF n’est pas confinée !

Une petite balade ce vendredi 1er mai ?
N’oubliez pas : quand la répression n’est pas confinée, la Legal team reste toujours ouverte. 07 52 95 71 11

En ces temps de crise sanitaire, la répression n’est pas confinée et la Legal team reste opérationnelle.

Si jamais l’envie vous prend de vous déconfiner pour une quelconque balade revendicative ce vendredi 1er mai, sachez que :

La ligne de la Legal team 07 52 95 71 11 est toujours ouverte.

L’essentiel de la justice est à l’arrêt excepté pour les services assurant le traitement des contentieux jugés « essentiels ». La comparution immédiate étant considérée comme essentielle, on vous conseille de partir avec un nom d’avocat·e et son barreau.
Sinon ça veut dire se retrouver seul·e à la barre face à la justice et de surcroît en huis clos vu que les audiences sont elles bien confinées et interdites au public.

Si vous ne connaissez pas de nom d’avocat·e·s, vous pouvez demander un·e commis·e d’office.
L’ordre des avocat·e·s de Paris et celui de Seine-Saint-Denis, après avoir suspendu la permanence d’office des avocat·e·s, l’ont fortement restreinte en demandant aux commis·e·s d’office de faire les entretiens par téléphone. Rien n’oblige alors le.la commis.e d’office à se déplacer au commissariat. Et comme encore une fois rien n’a été prévu en amont, il n’y a pas de ligne téléphonique dédiée, donc l’appel sera non sécurisé. Dans les faits, rien n’empêchera les flics d’écouter la conversation avec l’avocat·e qui est censée être confidentielle.

Voici les noms des avocat·e·s de la Legal team disponibles dès ce vendredi :

  • Barreau de Paris : Raphaël KEMPF – Servane MEYNIARD – Cynthia VAZQUEZ – Eduardo MARIOTTI – Xavier SAUVIGNET – Matteo BONAGLIA – Anis HARABI – Boris ROSENTHAL.
  • Barreau de Bobigny (93) : Camille VANNIER.

Nos conseils d’avant manif restent les mêmes :

Rappelez-vous que si vous, vous aimez vous déguerpir les gambettes, votre téléphone, lui, appréciera de prolonger son confinement en vous attendant sagement à la maison. Parce qu’en plus de parler trop facilement à votre place en garde à vue, il pourra sûrement dans un futur proche, transmettre vos données de géolocalisation. Tout cela au nom de la lutte contre la pandémie bien évidemment.

Enfin, si vous prenez une prune, très courant ces temps-ci, ne payez pas et contestez, on a 90 jours (le délai a été rallongé), lire pour cela :

Prenez soin de vous et des autres.
Protégez-vous du virus, mais surtout des keufs.
Face à leur répression, la solidarité est notre arme.

Mots-clefs : justice | 1er mai | police

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