marxisme

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Marx et la théorie de l’Histoire - Communes et colonialisme

D’abord fervent partisan de l’expansion du capitalisme qui devait être le prélude à la constitution d’une classe révolutionnaire mondiale, Marx a évolué vers des positions moins tranchées à la fin de sa vie, pour finir par formuler une critique acerbe de la destruction systématique des rapports sociaux précapitalistes par les puissances coloniales. Ce basculement est le fruit d’un long cheminement théorique et d’une attention toute particulière portée aux sociétés dites primitives. La relecture des notes que nous a laissées Marx revêt des enjeux politiques actuels, puisqu’elles posent la question de la possibilité concrète de la révolution en l’absence d’un prolétariat majoritaire et unifié. Pendant toute l’époque du mouvement ouvrier, la vision téléologique et eurocentrée de l’Histoire a prédominé et affirmait que la révolution ne pourrait venir que des centres capitalistes occidentaux en raison de la concentration industrielle qu’ils abritaient. Aujourd’hui, il est flagrant que ce n’est pas (plus) le cas, et que les soulèvements d’ampleur ont davantage lieu dans les Suds.

Mémoire

Révolution et contre-révolution en Russie en 1917 – avec Alexandre Skirda [Radio]

Un siècle après, une brève histoire des révolutions russes de 1917 : révolution prolétarienne de Février et ses prolongements, contre-révolution bourgeoise de Mars-Juin 1917, coup d’État pseudo-révolutionnaire du parti bolchévique en Octobre 1917, contre-révolution bolchévique à partir de cette date – avec Alexandre Skirda, historien, auteur notamment sur ce sujet de « Nestor Makhno, le cosaque libertaire. La lutte pour les soviets libres en Ukraine (1917-1921) » (Vetché, 2005), de « Les anarchistes, les soviets et la révolution de 1917 » (Spartacus, 2016) et de « Kronstadt 1921, soviets libres contre dictature de parti » (Spartacus, 2017).

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