Bien se nourrir, un luxe ou un droit ?

Échange avec la chercheuse Bénédicte Bonzi et les collectifs parisiens sur les solidarités alimentaires possibles à l’heure des crises.
Vendredi 26 janvier - 19h30 - 23 bis rue du Moulin de la Vierge

Les crises se succèdent et l’inflation ne permet plus à une personne sur trois de se nourrir, et encore moins de manger sainement et en choisissant son alimentation.

À l’origine créées pour répondre à des situations de détresse exceptionnelles, les banques alimentaires sont devenues des institutions auxquelles de plus en plus de gens ont besoin de recourir quotidiennement. Mais elles n’offrent qu’un choix très limité de produits, souvent transformés et de qualité médiocre. Alors que l’aide alimentaire n’a jamais été aussi indispensable, la chercheuse Bénédicte Bonzi montre que la charité alimentaire produit des formes de violence qui touchent tout le monde, des bénéficiaires aux bénévoles en passant par les agriculteur·ices.

Que signifie, dans une société d’abondance, devoir se forcer à manger ce que d’autres ont refusé ?
Si le droit à l’alimentation est garanti par La Déclaration universelle des droits de l’homme, aujourd’hui l’État n’assure plus cette mission.
Doit-on, sous prétexte que l’on est dans le besoin, accepter de manger n’importe quoi ?
Choisir son alimentation est-il un luxe ou un droit ?
Que faire de l’aide alimentaire ? Un geste de charité condescendant envers les plus pauvres, ou un acte solidaire qui profitera à toutes et tous en sortant l’alimentation de la logique capitaliste ?

Après deux réunions publiques autour de la création d’une caisse mutuelle de l’alimentation, des habitant·es du Sud de Paris vous invitent de nouveau à réfléchir à des systèmes locaux, autonomes et pérennes pour organiser la solidarité alimentaire.

La soirée se déroulera aux locaux de l’association Le Moulin, 23 bis rue du Moulin-de-la-vierge
Un buffet sera proposé, et il est participatif !

contact : bspparissud@riseup.net

Localisation : Paris 14e

À lire également...