Psychiatrie = abattoir subjectif

Bref survol d’un (ré)enfermement arbitraire en psychiatrie.
Insurrection demandée d’urgence !

EPILOGUE SORDIDE sur la médecine mentale

Il était une fois un château merveilleux qui accueillait les âmes possédées, le personnel protégeait les patients de leur démons, savait écouter ces âmes en déshérence avec empathie, les enveloppait de douce bienveillance.
Ces lignes piteuses ne relèvent, bien sûr, que d’un pauvre conte sur la psychiatrie autoritaire.
Il y a quelques temps j’ai raconté ma propre, fastidieuse, expérience en tant que soignant en HP de banlieue (maxima culpa pour la longueur de l’article).
J’ai calté avant de dérouiller un ou deux médecins sadiques.
Or, je reviens brièvement sur le sujet. Car j’ai reçu des nouvelles d’une patiente. Je l’appelais le soir même, et me réjouissait qu’elle fut (enfin) sortie de cette geôle (je pèse mes mots). Elle est sortie au terme d’un mois et demi et quatre hospitalisations successives en un an !!! 
Mais, horreur, Il se trouve qu’avant-hier, sa famille m’apprend qu’elle venait d’être réenbastillée le lendemain même de sa sortie (en liberté surveillée) je parle de la patiente, enfermée de force par la psychiatre toute-puissante qui l’avait initiallement suivie au CMP et « traitée » façon piqure de rappel. Piqure traumatique, dois-je préciser.
Toubib plus dingue que ses patientes-victimes.
(Appelons ce « médecin », au hasard, docteur Vampire).
Que dire ? que conclure : retour à la colonie pénitentiaire de Kafka, rien de moins.
La patiente n’a droit a aucune intimité, pas de téléphone, elle est infantilisée honteusement, et ignore les raisons (profondes) de son internement. Va-t’on lui graver sur le torse les motif de sa « faute » ?
Occasion pour nous tout.e.s de revoir le film « Shock Corridor » (1963) de Samuel Fuller.
La messe est dite. Il est une vérité chez certains « médecins de l’âme » : leur sadisme est inexploré !
Camarades révolutionnaires anarchistes, ne tombez jamais dans aucun de ces trois pièges : la taule, la bavure policière et l’internement psychiatrique.

Signé : Le Croquemitaine

Note

hasta siempre : )
sylphe

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