Hier, jeudi 6 février, une soixantaine de personnes se sont rassemblées devant l’école Jean Vilar à Saint-Denis (93) pour accueillir comme il se doit Emmanuelle Wargon (secrétaire d’État) et Alexandre Aïdara, candidat LREM local. On peut dire que leur réunion a été bien gênée. La salle était quasiment vide et il a fallu filtrer de manière totalement arbitraire les participant.e.s. Un militant Lrem a proféré des menaces physiques et des insultes homophobes. Sur les réseaux sociaux, la tendance Lrem vient chouiner. Les manifestant.e.s portés par "l’ultra-gauche" ont empêché des dyonisiens de participer à leur réunion de propagande. En fait les habitants de Saint-Denis s’étaient effectivement mobilisés contre cette réunion. Curieuse vision de la démocratie où les opposants à Lrem sont considérés comme des "fascistes rouges" dans une ville qu’il faudrait "libérer".
Les élus ou candidats Lrem commencent à craquer de toute part. Continuons à leur mettre la pression à chaque sortie publique !
Voilà le tract qui appelait à la mobilisation devant cette réunion :
"Rassemblement « Pas de macronie à Saint-Denis ! »
Ils sont sourds à nos revendications !
Chaque fois qu’ils se « pointeront » à St Denis Nous irons les chercher !
En plein cœur d’une mobilisation sociale « historique », alors que leur contre-réforme des retraites est majoritairement rejetée par la population et que cette colère sociale s’étend au sein de la jeunesse, la secrétaire d’État Emmanuelle Wargon vient faire son « show » jeudi prochain à St Denis pour soutenir le candidat local LREM aux municipales.
L’ex-« lobbyiste en chef » du groupe Danone, défenseuse de l’huile de palme et des OGM, livrera sûrement à son auditoire quelques leçons « écologiques ».
Mais plus grand monde n’est dupe, ce gouvernement au service du patronat a un objectif prioritaire : « dynamiter » notre système de sécurité sociale pour satisfaire les appétits du monde de la finance.
Comment peut-on parler de « transition écologique » quand on défend au quotidien un modèle économique ultra-libéral et éminemment productiviste ?
Ces contradictions et surtout notre colère, nous les porterons jeudi 6 février à 19h, Place Robert de Cotte, près de la médiathèque Centre-Ville."